Le fonctionnement de l’AEGES est assuré principalement par une équipe de 14 membres bénévoles composant le conseil d’administration de l’association. Ce conseil cherche à être représentatif de la diversité des disciplines s’intéressant à la guerre et la stratégie (droit, économie, histoire, sociologie, science politique, etc.). Il est par ailleurs le garant de l’indépendance de l’association et du caractère scientifique des activités qu’elle mène.

Les membres du conseil d’administration sont élus pour une durée de deux ans par l’assemblée générale de l’association (réunissant l’ensemble des membres à jour de cotisation).

La gestion quotidienne de l’association est confiée à un bureau, incluant notamment le président de l’association, la directrice scientifique, le secrétaire général et la trésorière – tous élus par le conseil d’administration.

Depuis le 30 juin 2022, le bureau est composé : d’Adrien Schu, président de l’association (president@aeges.fr), Sophie Panel, directrice scientifique, Adrien Estève, secrétaire général, Yaodia Sénou Dumartin, trésorière (tresorier@aeges.fr) et Laurent Capdetrey.

Composition du Conseil d'administration

Laurent Capdetrey (histoire)

Laurent Capdetrey est professeur d’histoire grecque à l’Université Bordeaux Montaigne. Ses travaux portent principalement sur la question du pouvoir et de la violence dans les mondes hellénistiques, après la conquête d’Alexandre. Au sein de l’Université Bordeaux Montaigne, il anime le groupe de recherche Guerres Espaces Représentations qui a vocation à fédérer les initiatives scientifiques sur la guerre dans une perspective pluridisciplinaire. Il a notamment publié Le Pouvoir séleucide. Territoire, administration, finances d’un royaume hellénistique (312-129 av. J.-C.), PUR, Rennes, 2007 et L’Asie Mineure après Alexandre (vers 323 – vers 270 a.C.). L’invention du monde hellénistique, PUR, Rennes, 2022.

Adrien Estève (science politique)

Adrien Estève est postdoctorant CNRS au Centre de Recherches Internationales (CERI), résident à l’Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM). Dans ses recherches actuelles, il étudie l’implication des acteurs de la sécurité et de la défense dans les politiques climatiques, l’émergence de réseaux et de forums internationaux sur la sécurité climatique et les évolutions récentes de la conflictualité (« lawfare »). Il est responsable du séminaire de recherche « Environnement et Relations Internationales » du CERI et responsable du groupe de travail « Environnement et climat » de l’AEGES. Il a également été invité  au département de science politique de Columbia University pour l’année universitaire 2017-2018 et en avril 2019.

Amélie Férey (science politique)

Amélie Férey est chercheuse en science politique au sein du Centre des Etudes de sécurité de l’IFRI,et coordinatrice du Laboratoire de recherche sur la défense (LRD). Elle a été chercheuse postdoctorale au Centre de Recherches Internationales de Sciences Po (CERI) et à l’Institut de Recherche stratégique de l’École Militaire (IRSEM) ainsi que chercheuse invitée au Centre Français de Recherche à Jérusalem (CNRS/MAE). Ses recherches actuelles portent sur la guerre « douce » (soft war) dans les conflictualités contemporaines. Elle travaille également sur le recours au lawfare, la guerre cognitive, l’éthique et le droit de la guerre, le contre-terrorisme ainsi que le conflit israélo-palestinien. Son doctorat sur les politiques d’assassinats ciblés aux Etats-Unis et en Israël a donné lieu à la publication d’un livre, Assassinats ciblés. Critique du libéralisme armé.

Gilles Ferragu (histoire)

Ancien membre de l’École française de Rome, Gilles Ferragu est historien et maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris Ouest-Nanterre ainsi qu’à Sciences Po. Il est également membre de l’Institut des sciences sociales du politique. Spécialiste de l’histoire des relations internationales, ses thèmes de recherche portent principalement sur l’histoire politique, la religion et la diplomatie, l’histoire du terrorisme et des otages. Il a publié de nombreux ouvrages parmi lesquels Lyautey. La fabrique du héros colonial, Paris, Belin, 2014 ; Histoire du terrorisme, Paris, Perrin, 2014, Les otages, une histoire, Gallimard, 2020. Il a aussi co-dirigé deux ouvrages : Écrivains et diplomates. L’invention d’une tradition, XIXe-XXIe siècles, Paris, Armand Colin, 2012, et Diplomatie et religion. Au cœur de l’action culturelle de la France au XXe siècle, Paris, Éditions de la Sorbonne, 2016.

Luc Klein (droit)

Agrégé des Facultés de Droit, docteur en droit public, Luc Klein est Professeur de droit public à l’Université de Reims Champagne-Ardenne, membre du conseil scientifique du Rubicon, membre de l’Association Française de Droit de la Défense et de la Sécurité (AFDSD) et membre associé du collectif de recherches « Sorbonne War Studies » de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses travaux portent sur le droit de la défense et les relations civilo-militaires, dans une perspective comparée et interdisciplinaire. Ses recherches de doctorat, soutenues à l’Université de Strasbourg, ont été publiées aux éditions Mare et Martin en 2020 sous le titre « le contrôle civil de la force armée en démocratie. Droit et pratique de la suprématie civile dans les démocraties contemporaines ».

Camille Laville (économie)

Camille Laville est docteure en sciences économiques de l’Université Clermont Auvergne (thèse sous la direction de Grégoire Rota Graziosi, CERDI, et Martial Foucault, CEVIPOF). Durant sa thèse, elle a bénéficié d’une allocation de recherche de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) et était associée à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM). Elle est actuellement chercheuse en économie des conflits et de la défense à la Chaire d’économie de la défense de l’IHEDN et chercheuse associée au CERDI.

Ses recherches se situent à l’intersection de l’économie du développement et de l’économie de la défense et des conflits. Elle s’intéresse principalement aux facteurs socio-économiques locaux à l’origine de conflits internes récurrents dans les pays à revenus faibles à intermédiaires. Son travail porte également sur les dépenses de sécurité et de développement. Elle a publié plusieurs articles et a participé à l’élaboration d’ouvrages et de rapports pour des fondations et des institutions publiques.

Lien vers son site personnel : https://lavillecamille.netlify.app/

Christian Olsson (science politique)

Christian Olsson est professeur de relations internationales à l’Université libre de Bruxelles (ULB), directeur de son centre de recherche REPI (Recherche et Etudes en Politique Internationale) et affilié à son Observatoire des Mondes Arabes et Musulmans (OMAM). Son intérêt de recherche porte principalement sur les conflits armés, les interventions militaires, la privatisation de la sécurité ainsi que sur les pratiques internationales des groupes armés non-étatiques, en particulier dans le « grand Moyen Orient » et d’un point de vue de sociologie historique.  

Ses publications récentes incluent : « Can’t live with them, can’t live without them: ‘the enemy’ as object of controversy in contemporary Western wars”, Critical Military Studies, 5(4), 2019, 359-377; « Logiques centrifuges et centripètes dans les conflits armés contemporains : les reconfigurations de la « machine de guerre » ? Cultures & Conflits, n°123-124, 2021, 123-136; « No One Is Prophet in His Own Land »? Hezbollah and the Transnational Constitution of Non-State Armed Organizations », PArtecipazione e COnflitto, 15(1) 2022: 55-71. 

Giulia Prelz Oltramonti (science politique)

Giulia Prelz Oltramonti est maîtresse de conférence en Relations Internationales à ESPOL et membre associée du REPI – Recherche et études en politique internationale de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et du CECRI – Centre d’étude des crises et des conflits internationaux de l’Université Catholique de Louvain. Avant de rejoindre ESPOL en septembre 2019, elle était chargée de cours et chercheure postdoctorale à l’Université Libre de Bruxelles et à l’Université Catholique de Louvain. Elle est titulaire d’un doctorat en sciences politiques de l’ULB (2015). Ses domaines de recherche sont les conflits sécessionnistes et l’établissement des états de facto, ainsi que les economies politiques des conflits et les dynamiques de créations des frontières. Ses recherches s’inscrivent dans les études en conflits, sécurité et développement et se penchent particulièrement sur l’espace post-soviétique.

Sophie Panel (économie)

Sophie Panel est maîtresse de conférences en économie à Sciences Po Grenoble et membre du laboratoire CESICE depuis septembre 2020. Docteure de l’Université de Heidelberg (2015), elle a occupé des postes d’enseignement et de recherche à Sciences Po Bordeaux (2015-2017), à l’Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (2017-2019) et à l’Université Libre de Bruxelles (2019-2020). Ses recherches portent principalement sur les régimes autoritaires et leurs dirigeants, les déterminants et conséquences environnementales des conflits armés, et les attitudes des électeurs vis-à-vis des systèmes démocratiques et de leurs institutions. Ses travaux ont été publiés entre autres dans Security Studies, Public Choice, Political Research Quarterly, et Journal of Comparative Economics. Elle est également co-auteure (avec Raul Magni Berton) de l’ouvrage Le Choix des Armes paru aux Presses de Sciences Po en 2020. Sophie Panel est par ailleurs membre du comité de rédaction de la Revue Internationale de Politique Comparée.

Julie Patarin-Jossec (sociologie)

Julie Patarin-Jossec est docteure en sociologie, chercheuse associée au Centre Émile Durkheim (UMR 5116) et co-directrice de la revue à comité de lecture Visual Studies (Taylor and Francis). En tant qu’ATER puis lecturer, elle a enseigné la sociologie, les méthodes visuelles et les politiques spatiales en France (Université de Bordeaux) et en Russie (Université d’Etat de Saint-Pétersbourg). En marge de contributions médiatiques et de projets visuels articulés autour de ses recherches (films documentaires, séries photographiques), elle est à l’initiative/direction de plusieurs groupes de travail (e.g., groupe de recherche « Politiques visuelles » de l’Association internationale de science politique ; comité de recherche sur les « Habitats spatiaux » de la Fédération internationale d’astronautique). Incluant La fabrique de l’astronaute : ethnographie terrestre de la Station spatiale internationale (Éditions Petra, 2021), ses publications parues en français, anglais et russe traitent des méthodes ethnographiques et visuelles, des relations entre Europe de l’Ouest et Russie dans le domaine du vol habité depuis l’époque soviétique, ainsi que de l’histoire sociale des sciences et techniques en contexte d’exploration (coloniale, spatiale). Ses travaux portent aujourd’hui sur la militarisation de l’espace, ainsi que les usages des espaces orbitaux et sous-marins dans le cadre de futurs programmes de vol habité.

Adrien Schu (science politique)

Adrien Schu est maître de conférences en science politique à l’Université de Bordeaux, rattaché à l’Institut de recherche Montesquieu. Ses recherches actuelles s’inscrivent dans le champ des Relations internationales, de la pensée stratégique et de la théorie politique, autour de deux axes principaux. Le premier, plus théorique, porte sur la définition, la nature et la dynamique de la guerre, notamment telles que pensées par Carl von Clausewitz. Le second, plus empirique, porte sur les transformations en cours du système international, sous l’effet de changements à la fois politiques et technologiques. Ses dernières publications incluent : Demain la guerre ? Etude sur le risque de guerre entre les Etats-Unis, la Chine et la Russie, Lormont, Le Bord de l’eau, 2020 ; « Dissuasion nucléaire : le cyber comme instrument de contre-force », Etudes internationales, vol. LI, n°2, été 2020, p. 235-259

Yaodia Sénou Dumartin (droit et économie)

Yaodia Sénou Dumartin est docteure en droit public de l’Université de Bordeaux (C.E.R.C.C.L.E. et B.S.E). Elle effectue actuellement un postdoctorat à l’Université de Hambourg (Institute of Law and Economics) dans le cadre du programme Ambassadeur de la DGRIS. Son post- doctorat porte, dans la continuité de sa thèse de doctorat, sur « les vulnérabilités constitutionnelles propices à la survenance du conflit armé : recherche sur les modes d’écriture de la constitution ». En effet, sa thèse, fondée sur une méthode interdisciplinaire associant la méthode économique (théories économiques et économétrie) à l’analyse juridique, envisage la constitution en tant que déterminant du conflit armé intraétatique et attribue un poids aux différents facteurs constitutionnels dans la survenance de celui-ci. Sa recherche doctorale a donné lieu au prix de thèse de la Chaire Défense & Aérospatial.

Anne-Sophie Traversac (droit)

Anne-Sophie TRAVERSAC est maître de conférences en droit public à l’Université Paris II Panthéon-Assas. Elle est membre associée de l’Institut des Hautes Etudes Internationales (IHEI). Au sein de l’Institut d’Etudes Judiciaires, elle est directrice des études pour les concours d’accès à l’Ecole des Officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN) et à l’Ecole Nationale Supérieure de la Police (ENSP). Détachée aux Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan (2010-2014), elle est depuis chercheur-associé au Centre de recherches des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan (CREC). Elle est également membre de l’Association française de droit de la sécurité et de la Défense (AFDSD). Ses travaux portent sur le droit constitutionnel, dans le prolongement de sa thèse relative à la citoyenneté en droit public français (LGDJ, Prix de la Fondation Varenne, 2009) et sur le droit de la sécurité et de la défense. Dans ce cadre, elle travaille particulièrement sur les aspects institutionnels, européens et internationaux, elle s’intéresse également à la méthodologie de l’enseignement et de la recherche sur ces sujets.

Laurent Trigeaud (droit)

Laurent Trigeaud est maître de conférences en droit public à l’Université Paris II Panthéon-Assas. Habilité à dirigé les recherche, il est membre du centre de recherche sur les droits de l’homme et le droit humanitaire (Paris II), où il est en charge des activités d’enseignement et de recherche sur le droit des conflits armés, et membre de l’Institut supérieur de l’armement et de la défense (Paris II). Ses domaines de recherche portent principalement sur le droit international général et le droit des conflits armés. Il est par ailleurs réserviste à la direction des ressources humaines de l’armée de terre.