
Membres du bureau
Président : Thomas Hippler

Thomas Hippler a fait des études de philosophie, d’histoire et de musique à Berlin, Paris, Florence et Berkeley. Docteur de l’Institut Universitaire Européen, il a enseigné à l’Université d’Oxford, puis à Sciences Po Lyon et est actuellement professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Caen Normandie. Il est notamment l’auteur de Soldats et citoyens. Naissance du service militaire en France et en Prusse (PUF 2006), Bombing the People: Giulio Douhet and the Foundations of Air-Power Strategy, 1884-1939 (Cambridge University Press 2013), Le gouvernement du ciel. Histoire globale des bombardements aériens (Les Prairies Ordinaires 2014, traduit en anglais et en allemand) et a dirigé, avec Milos Vec, Paradoxes of Peace in Nineteenth Century Europe (Oxford University Press 2015). Il est élu Président en 2019.
Vice-présidente/directrice scientifique : Sarah Casella
Sarah Cassella est professeur de droit public à l’Université du Mans où elle co-dirige le laboratoire Themis-UM (EA 4333). Elle est également membre associé et membre du conseil d’orientation du Centre Thucydide de l’Université Panthéon-Assas. Spécialiste de droit international public, elle a publié plusieurs ouvrages et articles en particulier dans le domaine de la responsabilité internationale. Elle a notamment publié l’ouvrage La nécessité en droit international. De l’état de nécessité aux situations de nécessité (Martinus Nijhoff Publishers, 2011), issu de sa thèse de doctorat soutenue à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ainsi que plusieurs contributions sur la notion de nécessité militaire. Elle est actuellement membre du comité Human rights in times of emergency de l’International law association et co-dirige un projet de recherche international sur le sujet Climate change and new legal paradigms.

Secrétaire générale : Manon-Nour Tannous

Membres du Conseil d'Administration
Delphine Allès

Pauline Blistène

Pauline Blistène est docteure en philosophie de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chercheuse postdoctorante au sein du projet DEMOSERIES (ERC/Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Ses travaux, à l’intersection de la philosophie, de la science politique et des relations internationales, portent sur l’importance politique, morale et philosophique des fictions d’espionnage contemporaines. Elle a été étudiante invitée à l’université de Cambridge au Royaume-Uni (projet Conspiracy & Democracy), ainsi qu’à l’université Columbia de New York dans le cadre du programme d’échange Alliance. Pauline a reçu en 2019 le Best Student Paper Award de la section des études de renseignement de l’International Studies Association. Elle a enseigné la Sécurité Internationale, la Science Politique et la Pensée Politique à Sciences Po Paris, ainsi que la philosophie morale à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Pauline a notamment publié dans A Contrario, TV Series, Inflexions et Intelligence and National Security.
Philippe Bonditti
Docteur en science politique de l’Institut d’études politiques de Paris (2008), Philippe BONDITTI est Maître de conférences à ESPOL, après avoir enseigné Sciences Po Paris (2002-2008), à la Brown University (Providence, Etats-Unis, 2008-2010), puis à PUC-Rio de Janeiro (Rio de Janeiro, Brésil, 2010-2013). Ses recherches portent sur les transformations contemporaines de la modernité politique qu’il étudie à partir de l’analyse des politiques de sécurité et de lutte antiterroriste aux Etats-Unis, en France et au niveau européen dans une perspective notamment inspirée des travaux de Michel Foucault. Il est chercheur associé au LabTop-Cresppa (Université Paris 8, CNRS), à l’Instituto de Relações Internacionais (IRI/PUC-Rio, Brésil) et au Centre Michel Foucault. Il a publié dans plusieurs revues, notamment Cultures&Conflits, Critique internationale et Etudes internationales et dirigé (avec Didier Bigo et Frédéric Gros) Foucault and the modern International (Palgrave MacMillan) et (avec Alex Macleod) Relations internationales. Théories et Concepts (Editions Athena).

Olivier Chopin

Olivier Chopin est enseignant-chercheur, chargé de cours à Sciences-Po Paris en sécurité internationale et chercheur associé au Centre de recherches politiques Raymond Aron (CESPRA) de l’EHESS. Ses recherches portent sur les problématiques du renseignement et de l’action clandestine, en particulier dans le contexte de la réforme institutionnelle de la sécurité aux États-Unis d’Amérique après le 11 septembre 2001, et de façon plus générale sur les déterminants des politiques étrangères et de sécurité britannique et américaine. Il a dirigé en en 2011 le rapport Étudier le renseignement, commandé par le ministère de la Défense (Études de l’IRSEM n°9) et publié récemment Pourquoi l’Amérique nous espionne ? (éditions Hikari).
Grégory Daho
Grégory Daho est Maître de conférences en Science politique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre du Centre européen de sociologie et science politique (CESSP Paris). Il est co-responsable du parcours Relations internationales du Master de Science politique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a récemment publié, La transformation des armées. Enquête sur les relations civilo-militaires en France, Editions de la Maison des sciences de l’Homme, Le (bien) commun, Paris, octobre 2016, « Faire parler les généraux. Retour sur quelques usages des techniques d’entretien en milieux militaires », Interrogations, vol.22, juin 2016, et « La socialisation entre groupes professionnels de la politique étrangère. Le cas de l’institutionnalisation des activités civilo-militaires françaises en ex-Yougoslavie », Cultures § Conflits, vol.98, été 2015.

Delphine Deschaux-Dutard

Delphine Deschaux-Dutard est maître de conférence en science politique à l’Université de Grenoble-Alpes, membre du Centre d’Etudes sur la Sécurité Internationale et les Coopérations Européennes (CESICE) et chercheure associée au laboratoire PACTE (IEP de Grenoble). Ses travaux portent principalement sur la Politique de Sécurité et de Défense Commune, les politiques de défense comparées en Europe et la coopération militaire franco-allemande. Elle a publié dans Les Champs de Mars, la Revue Internationale et Stratégique et la Revue Française d’Administration Publique et a co-dirigé les ouvrages Politiques de Communication, Médias et Défense (Peter Lang, 2013) et Le Choix Rationnel en Science Politique, Débats Critiques (Presses Universitaires de Rennes, 2009).
Sonia Le Gouriellec
Docteure en Science Politique (Relations internationales), Sonia Le Gouriellec est maître de conférences à l’Université Catholique de Lille (Faculté de Droit), elle était auparavant chercheure à l’Institut de Recherche Stratégique de l’École militaire (IRSEM) du Ministère des Armées, en charge de l’Afrique subsaharienne. Enseignante à Sciences Po Paris (campus de Reims, programme Eurafrique), elle est également chercheure associée au Laboratoire interdisciplinaire d’étude du politique Hannah Arendt (LIPHA) – Université Paris-Est. Elle a coordonné en 2017 un ouvrage “Notre monde est-il plus dangereux” (Armand Colin) regroupant une vingtaine de contributions. Ses travaux portent principalement sur les problématiques de paix et sécurité dans la Corne de l’Afrique, les processus de régionalisation et de construction des États. Elle publie en mars 2020 l’ouvrage « Djibouti: la diplomatie de géant d’un petit Etat » aux Presses universitaires du Septentrion.

Julien Malizard

Hugo Meijer
Hugo Meijer est Lecturer en études de défense à King’s College London. Docteur en Science politique, associé au CERI de Sciences Po, il a été chercheur postdoctoral à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM), et Visiting Scholar au Sigur Center for Asian Studies de George Washington University. Ses recherches portent sur la politique étrangère et de défense des États-Unis ; les relations sino-américaines ; les politiques d’armement et les transformations de l’industrie de défense ; et la sociologie de la décision dans le champ politico-militaire. Publications récentes et à paraître : Trading with the Enemy: the Making of US Export Control Policy toward the People’s Republic of China (Oxford University Press, 2016) et Origins and Evolution of the US Rebalance toward Asia: Diplomatic, Military, and Economic Dimensions (dir., Palgrave MacMillan, 2015).

Eric Sangar

Eric Sangar est Maître de conférences en science politique à Sciences Po Lille, chercheur au laboratoire CERAPS (Université de Lille) et chercheur associé au Centre Emile Durkheim (Sciences Po Bordeaux). Dans ses recherches, il s’intéresse aux usages de l’histoire dans les discours et stratégies de conflit, à la mobilisation émotionnelle dans la justification de la violence et à l’impact des analyses quantitatives des conflits sur la perception et la gestion de la guerre. Il a redigé les monographies « Historical Experience: Burden or Bonus in Today’s Wars? » (2014) et « Diffusion in Franco-German Relations: A Different Perspective on a History of Cooperation and Conflict » (2020). De plus, il a publié dans des revues à comité de lecture comme « The Journal of Strategic Studies », « Political Psychology » ou « Etudes internationales » et a co-édité l’ouvrage « Researching Emotions in International Relations: Methodological Perspectives on the Emotional Turn » (2018, avec Maéva Clément). Depuis 2020, il coordonne un work package dans le projet collaboratif DATAWAR, financé par l’ANR et réalisé par un consortium impliquant Sciences Po Paris, l’Ecole polytechnique et Sciences Po Lille.
Adrien Schu
Adrien Schu est maître de conférences en science politique à l’Université de Bordeaux, rattaché à l’Institut de recherche Montesquieu. Ses recherches actuelles s’inscrivent dans le champ des Relations internationales, de la pensée stratégique et de la théorie politique, autour de deux axes principaux. Le premier, plus théorique, porte sur la définition, la nature et la dynamique de la guerre, notamment telles que pensées par Carl von Clausewitz. Le second, plus empirique, porte sur les transformations en cours du système international, sous l’effet de changements à la fois politiques et technologiques. Il va publier au printemps 2020 un ouvrage sur le risque de guerre entre les Etats-Unis, la Chine et la Russie, et prépare par ailleurs un ouvrage sur Clausewitz.
